La musique traditionnelle afro-équatorienne s’est construite sur la base d’une équipe instrumentale d’origine clairement africaine. Instruments à percussion et hochets : la marimba, la grosse caisse, le cununo, le guasá, les maracas devaient faire partie de la culture matérielle de certaines des tribus originelles de la population noire qui convergeaient à Esmeraldas. Dans leur nouvel habitat, les premiers noirs arrivés dans cette région ont fabriqué leurs instruments avec de nouveaux matériaux et ont réédité leurs chants et leurs danses, avec la contribution de divers groupes tribaux et en fonction des nouvelles situations historiques qu’ils devaient traverser.

L’Andarele, qui signifie avancer ou marcher, est l’un des rythmes traditionnels du peuple afro-américain, qui trouve son origine dans la campagne, où il a été créé pour célébrer ses fêtes ; il était animé par la marimba, la guitare, la grosse caisse, le cununo et le guasá. 

Pour certains habitants d’Esmeraldas, l’Andarele est comme le Sanjuanito Costeño et remonte à de nombreuses années, lorsque les habitants de la région interandine sont venus dans les villes du nord d’Esmeraldas pour vendre leurs biens et ont été enchantés par le chant emportant de l’Andarele.